Rentabilité durable

R.S.E et Q.V.T « des Outils supplémentaires pour aider AREVA à retrouver le chemin de la rentabilité».

A partir de l’an 2000 s’est imposé à l’échelle européenne le nouveau paradigme suivant :
« Le réussite durable d’une entreprise passe nécessairement par la considération de l’intérêt de ses salariés et plus globalement de l’intérêt pour la société civile. (R.S.E  Responsabilité Sociale et Sociétale des Entreprises) ».

Aujourd’hui, il y a un consensus au sein des Organisations Syndicales et des économistes pour reconnaître l’importance de la Qualité de Vie au Travail (QVT) et du dialogue social de qualité comme facteur de réussite des entreprises.

Depuis déjà plusieurs années, la CFE-CGC insiste au niveau national sur l’intérêt d’une démarche R.S.E basée sur un schéma de relations équilibrées entre les trois piliers de l’entreprise que sont le capital, les dirigeants, et les salariés.

Progressivement, les grands groupes français ont commencé à intégrer ce paradigme.

Malheureusement, lorsqu’il s’agit de passer à la mise en place concrète de mesures, les considérations économiques à courte vue, ressurgissent.  Au final, les mesures prisent par les entreprises relèvent souvent davantage d’opérations de communications internes, et surtout externes, destinées à apporter des éléments quantitatifs d’évaluation du RSE pour la  notation extra-financière de l’entreprise.

La CFE-CGC reste convaincue que la réussite d’une entreprise comme la notre, au delà de la conjoncture des marchés et de l’optimisation de l’organisation, passe également par la sincérité de la démarche R.S.E.

A titre d’exemple, une mise en concurrence trop forte des salariés à travers les promotions et les rémunérations variables individualisées ne favorise pas la coopération et l’entraide entre les salariés. Pire, elle tend à fausser la visibilité des situations jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie managériale. Un cercle vicieux qui conduit même pour un certain de nombre de salariés à un désintérêt pour le travail et à ne plus adhérer à la culture de son entreprise.

Le dialogue social ne doit pas être vécu comme une contrainte obligatoire par la Direction Générale, mais comme un facteur potentiel d’amélioration de la performance. La CFE-CGC est convaincue que le progrès social passera aussi par la prise en compte de l’intelligence émotionnelle en tant que critère de choix des managers et des dirigeants au plus haut niveau.


Pour la CFE-CGC, nous n’avons pas atteint les objectifs du RSE. Ce ne sont pas les processus ou la communication qui sont primordiales, mais la réalité de la mise en œuvre des principes RSE au quotidien pour les salariés.

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